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3. Cambini, Nouvelle méthode théorique et pratique pour le violon (Paris, [c. 1795–1803], 22.

Voila j’en suis sur ce qu’a voulu l’Auteur: interesser [sic], attendrir, affecter le spectateur. Hélas! que ceux qui ne regardent pas la musique instrumentale que comme un vain bruit n’ont ils comme moi, entendu éxécuter les quatuors de Boccherini, de Haydn, et de quelques autres maîtres célebres, par Manfredi, Boccherini, Nardini, et moi, qui étois trop heureux de faire l’alto! je suis bien sur qu’ils tiendroient  un autre langage ils avoueroient que l’art dramatique à toujours inspiré ces grands maîtres, même dans les ouvrages ou elle ne peut se montrer aux yeux.

J’ai toujours pensé que celui qui disoit, sonate, que me veux tu? n’avoit raison que parce que la musicien producteur et éxécuteur de la sonate avoit tort . . . s’il en eut été autrement, l’homme d’esprit n’eut pas eu le tems d’en avoir; il se fut plûtot écrié, sonate tu m’emeut [sic] . . . tu m’attendris! . . . Apollon, Orphée, jouoient donc aussi des sonates! . . . je ne sais mais Tartini, mais Nardini, en jouoient. Et je les ai entendus.